SYNOPSIS

En jouant au jardin du Luxembourg, un groupe d’enfants découvre par hasard une pierre déterrée au cours de la tempête du mois de décembre 1999.
Après divers échanges, cette pierre se retrouve entre les mains d’un petit groupe d’archéologues en herbe qui va faire des recherches sur l’origine de cet objet.
L’un de ces enfants est le descendant d’un collaborateur de Théodore Vacquer qui a effectué d’importantes fouilles sur les sites mis à jour par les travaux du baron Haussman. Dans sa bibliothèque se trouvent de vieux manuscrits correspondants à des époques précises.

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Sur la pierre se trouvent des signes étranges qui excitent la curiosité des enfants. Ils retrouvent ces signes sur chaque parchemin de la bibliothèque. A chaque page correspond un jeu : les statères des Parisii, le vitrail sur un poème de Victor Hugo, les " barricades mistérieuses " de Couperin.
Lorsqu’un jeu est gagné, le signe lui correspondant sur la pierre se transforme en un mot.

A la fin de l’histoire, les enfants se retrouvent dans les escaliers decrypte de Notre-Dame des Champs, cherchant la signification de la suite de mots trouvés.
En prononçant les mots dans l’accoustique de la chapelle, la réverbération crée une anamorphose sonore dont le résultat est l’émergence du mot " pilier ".
Ils découvrent alors le pilier dont la pierre trouvée au jardin du Luxembourg est un morceau : ils la replacent et s’aperçoivent que les faces du pilier représentent tous les jeux qu’ils ont résolus.


Les sons du pilier ont été créés par les ateliers de design sonore / solfège supérieur de l’atelier des feuillantines. Il s’agit de chuchotements, de bruits de pas et de mains figurant une personne habitant le pilier. La phrase chuchotée, " uiua pila obscura uerba aliquando emittit ", est une traduction adaptée des deux premiers vers du sonnet " Correspondances " des Fleurs du mal de Baudelaire :

" La nature est un temple où de vivants piliers laissent parfois sortir de confuses paroles "

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