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Les épisodes suivants de l’histoire du Vè arrondissement sont ceux qui ont été retenus pour créer le jeu. Ils sont autant d’indices pour arriver à résoudre les énigmes qui le constituent.
Au centre du jeu, il y a le Vè arrondissement de Paris. Son épine dorsale est la rue Saint-Jacques, l’une des plus anciennes voies de communication. Elle a été utilisée par les romains lorsqu’ils envahirent Lucotocia, nom donné par les Parisii à leur ville. Les Romains restructurèrent la ville en traçant des voies perpendiculaires au Cardo Maximus, la rue Saint-Jacques.
Les grandes constructions se trouvaient au-delà de la montagne Sainte Geneviève : forum, thermes, arènes.
En 1710, des travaux de réaménagement dans les fondations de Notre-Dame de Paris furent l’occasion d’une découverte extraordinaire : le pilier des Nautes.
Ce pilier, érigé au premier siècle de notre ère par la puissante corporation des nautes qui maîtrisait les transports fluviaux sur Sequanae, la Seine, a été offert à l’empereur romain Tibère.
Lors des travaux d’excavation du parking de la place André Honorat (à côté du jardin du Luxembourg), on a découvert une maison gallo-romaine datant du Ier siècle de notre ère.
D’importantes nécropoles comme celle de la rue Pierre Nicole recélaient de nombreux objets que l’on peut voir aujourd’hui au musée Carnavalet.
C’est dans une chapelle devenue crypte, située rue Henri Barbusse et dédiée à Notre-Dame des Champs, que Saint Denis réunit les premiers chrétiens. C’est aussi là que reposaient les corps des rois morts en dehors de Paris, comme François Ier, avant d’être inhumés.
Pendant la période qui vit naître l’université, de petits groupes voulant échapper au contrôle de l’évèque de Notre-Dame traversèrent la Seine en 1106 pour s’installer avec Guillaume de Champeaux à Saint- Victor, aujourd’hui devenu Jussieu.
Les pélerins se rendant à Saint-Jacques de Compostelle empruntaient la rue Saint-Jacques et faisaient fréquemment halte dans un hôpital qui deviendrait plus tard l’église Saint-Jacques du Haut Pas.
Lorsque Philipe Auguste entoura Paris de remparts au XIVè siècle, il pensait favoriser le développement d’habitations et de commerces comme cela avait été le cas sur la rive droite.
Ce sont des couvents qui s’y installèrent en nombre, sur les emplacements des anciens clos de vignes.
C’est également au XIVè siècle qu’un mouvement musical révolutionnaire, l’Ars Nova, produit des œuvres à la fois savantes et souvent contestataires comme le roman de Fauvel de Gervais du Bus, contre la corruption des puissants à Paris. C’est Philipe de Vitry, évèque de Meaux, qui écrira certaines de ces pages, dont un canon :
" in nova fert ".
A la charnière des XVIIè et XVIIIè siècles, des compositeurs comme Rameau et Couperin s’intéressèrent à l’accoustique dans le but d’essayer de dégager des règles de composition basées sur la résonnance des corps. Couperin expérimenta ces techniques dans " les barricades mistérieuses ", préfigurant la " musique spectrale " contemporaine.
En 1809, Victor Hugo séjourna avec sa mère dans le couvent des Feuillantines.
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